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Comprendre et modéliser des écosystèmes continentaux fortement anthropisés avec une vision des processus écologiques et biogéochimiques de l’échelle colloïdale jusqu'à celle d’un bassin versant
En réunissant une grande partie des forces lorraines en physicochimie environnementale, en biogéochimie des sols et en écotoxicologie intégrative, le LIEC cherche à répondre à cet objectif commun.
Les grandes thématiques de recherche s'articulent autour des questions de recherche suivantes :
- La (bio)disponibilité des contaminants, leur devenir et leurs impacts sur le biota aux différents niveaux d’organisation biologiques (molécule, cellule, population, communauté, écosystème)
- L’impact des pressions anthropiques sur les processus biogéochimiques et le fonctionnement des écosystèmes à grandes échelles (sols, eaux, sédiments).
- L’influence fonctionnelle de la diversité des agents et des interactions biotique-abiotiques au sein d’un système
- L’élaboration de modèles de connaissances physiques ou biologiques via des méthodes de mesures ou d’identification spatio-temporelles et multi-échelles des interactions hétérogènes
- L’utilisation d’indicateurs biologiques et physico-chimiques pour le suivi des milieux anthropisés et l’évaluation des risques environnementaux
Le LIEC porte plusieurs dispositifs d'observation de l'environnement.
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La Zone Atelier Moselle (ZAM) étudie le bassin-versant de la Moselle, en s'appuyant sur des sites ateliers représentatifs des territoires ruraux, forestiers ou avec un fort passé industriel. En associant 14 laboratoires de l'Université de Lorraine, des gestionnaires de l'environnement, des collectivités territoriales et des industriels, la ZAM développe une approche interdisciplinaire pour mieux comprendre l’influence des activités humaines sur la qualité des eaux du bassin de la Moselle et de proposer des méthodes de gestion durable des milieux aquatiques pour un aménagement des territoires plus respectueux de l’environnement.
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Le Groupement d'Intérêt Scientifiques sur les Friches Industrielles (GisFI) cherche à comprendre les mécanismes qui contrôlent la dynamique des pollutions dans les sols, prenant en compte la multiplicité des polluants, leur vieillissement et la forte hétérogénéité des sites dégradés. En modélisant les flux de polluants dans les sols, en caractérisant leur biodisponibilité et leur impact sur les organismes, il conduit à promouvoir le développement de technologies innovantes de traitement et de stratégies de requalification des friches
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L'Observatoire Hommes-Milieux du Pays de Bitche (OHM PdB) est localisé dans le Nord-Est de la Moselle. Le Pays de Bitche est marqué par une forte présence militaire et par l’essor d’une industrie verrière et métallurgique qui tire avantage de ses ressources naturelles (ressources forestières et hydrauliques denses, sols gréseux très ferrugineux). Dans une tendance générale à la déprise à l’échelle du territoire, l'OHM étudie de manière conjointe les dynamiques socio-économiques et écosystémiques.